Le fonctionnaire.

Cher préposé des relations internationales

Apparenté par votre latence aux leptocéphales,

Seriez-vous ce valet dont on me parle tant?

Qui aime à pérorer le jabot en avant!

On dit mon cher monsieur que sous votre perruque

Il n’y a même pas ce qui reste à l’eunuque!

Vous estimez sans nul doute être l’un

Des meilleurs fonctionnaires, mais vous êtes le pire

Quand on entend les inepties que vomit votre jobelin.

Que vous répondre sur l’instant, j’ai choisi de m’abstenir

Je crois pauvre bélitre qu’il vous faut reconnaître

Qu’il ne vous suffit pas de soigner le paraître

Car il faut se montrer beaucoup plus efficient

Avant de s’attaquer aux femmes de talent.

3 Comments

  • Haha, « sous votre perruque, il n’y a même pas ce qui reste à l’eunuque » magnifique !!

  • Je découvre ce poème…et je vais me hâter de lire les autres. Quel plaisir cette langue , cette musique. Bravo

    • Merci Nadiège, j’aime jouer avec les mots 🙂

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